le blog journal-d1-femme-mure

L'ambiance à la maison est devenue très pesante. Forcément, quand on est cocu, on a rarement le sens de l'humour !!! Et mon mari n'a ni le sens de l'humour, ni le sens de l'amour ! Dommage !

Il me reste deux contacts que je n'ai pas rencontrés. Malgré les risques, (ou peut être à cause d'eux, qui sait ?) je prends rendez vous avec l'un d'eux pour le 10 novembre.

Ce contact a failli ne pas se faire ; en regardant les profils proposés par le site de rencontre, mon regard avait "accroché" sur un visage un peu "typé" méridional (j'ai appris plus tard que son père était grec), cheveux blancs, rides marquées mais très belles, un regard coquin mais franc, petite boucle d'oreille, chemise blanche.

 Je consulte sa fiche et je vois qu'il culmine à 1 m 65 ! Dommage, déjà mon mari est plus petit que moi, ce qui fait que nous ne nous sommes jamais donné la main dans la rue et que nous n'avons jamais dansé ensemble, alors... Pourtant sa demande ressemble étrangement à la mienne ! Il se sent transparent chez lui, jeune retraité depuis 2 ans (à 50 ans, c'était un "roulant" de la SNCF) et a besoin de tendresse. Mais décidément non, il est trop petit, alors je ne laisse aucun message.

Le lendemain, voilà-t-il pas que je trouve un message de sa part, il a vu que j'avais visité sa page et mon profil lui plait !

Je réponds en lui faisant remarquer notre différence de taille.

Il s'excuse, il n'avais pas fait attention à ce détail, alors si je ne veux pas, ben, c'est comme je veux quoi.

Je lui réponds qu'à l'horizontale, la taille on s'en tape et que s'il veut bien, moi aussi.

Rendez-vous est dont pris pour le 10 novembre.

Je l'attends dans le studio de mon fils qui est reparti à la maison comme chaque semaine.

Je me suis habillée, jupe, dentelles et bas ; il me plait vraiment et je commence à me faire un sénario d'attaque pour quand il va arriver.

Toc, toc ! C'est lui ! Je suis sans chaussures : différentiel de taille oblige, inutile de faire déjà une gaffe d'entrée.

J'ouvre la porte et là, sur une impulsion, sans lui laisser le temps de dire bonjour, je me jette dans ses bras et je lui donne un long baiser aussi fougueux que brûlant.

Il répond à mon baiser ! C'est délicieux, magique, doux, bon comme une friandise longtemps convoitée. Je me serre contre lui mes bras entourent son cou, ses mains commencent à explorer mon corps.

Nous somme toujours bouche à bouche, nos vêtements se répandent autour de nous.

Il est beau comme un guerrier qui monte à l'assaut d'une citadelle, il a un torse velu et doux, il est fort, et sa "puissance" à l'instant ne fait aucun doute.

Il me dépose délicatement sur le lit et, lâchant les lèvres de mon visage, commence à glisser doucement pour venir lécher les lèvres de mon sexe.

Hummmmmmm ! Quel délice ! Je sens le plaisir qui monte doucement mais sûrement en une sensation jusque là inconnue ! Ainsi donc, çà existe vraiment ! Il est possible de ressentir de telle chose avec son corps !

Je sens mes sens qui m'échappent, plus rien n'existe en dehors de cette jouissance qui explose entre mes cuisses ! Encore, encore, ENCORE !!!!!!!!!!!

Il répond à mes demandes informulées (je n'ose pas dire tout ce plaisir qui m'envahit), il sait y faire, sa main remplace sa langue, et me pénètre en douceur, il s'active et voilà qu'un "ancien" phénomène que j'avais totalement inhibé se remet en marche : je "coule" abondamment.

Je suis une "femme fontaine" mais dans ma jeunesse les réactions de mes partenaires à ce phénomène m'avaient "bloquée" et voilà que çà recommençait ! Mais là ! Divine surprise ! Il adore ! Il me dit "vas-y, vas-y, coule, c'est tout chaud, j'adore" et... il me boit !

Alors, je lâche tout, mes inhibitions, mes craintes, mes retenues et je me laisse allez à un plaisir, à une jouissance comme jamais je n'en ai connu ! C'est bon, mais bon ! Tellement bon ! Alors, c'est vrai, çà n'est pas que de la littérature ? On peut vraiment avoir un orgasme ?

Et quand je dis un, ce fut en fait un enchaînement d'orgasmes tout l'après-midi ! J'ignorais que les femmes étaient multi-orgasmiques, maintenant je le sais ! Par sa langue, ses mains et son sexe, il m'a fait entrevoir une idée du bonheur physique absolu !

J'ai aussi mis un point d'honneur à m'occuper de lui bien sûr, j'ai quelques petits talents que j'ai appliqué avec gourmandise à une virilité aussi triomphante et appétissante ! Hummmmm !

Nous sommes dans une bulle hors du temps, nos tumultes s'apaisent, on se serre dans les bras l'un de l'autre, en un "gros câlin" très tendre, qui dure, qui dure, qui dure...

Il est arrivé à 14 heures pétantes, il est... 18 heures ? Voilà 4 heures que nos corps "exultent" comme dirait Brel !

Comme c'est bon, comme c'est doux, comme c'est irréel ! D'ailleurs est-ce bien réel ?

 J'ai souhaité ne pas mourir avant d'avoir eu un orgasme, maintenant je peux mourir !