Concours

Jeudi 8 mai 4 08 /05 /Mai 01:27

Tout d'abord, et sur le conseil d'un lecteur, je confirme que tout ce qui est raconté dans ce blog est totalement authentique et sincère.

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En juin de cette année, j'ai décidé de marquer dans ma chair mon envie de liberté, mon "envolée". Pour celà, je me suis fait tatouer 7 papillons dans le dos qui partent de la hanche gauche, jusqu' à l'épaule droite.


Quand mon mari l'a vu, j'ai cru qu'il allait péter un plomb et me frapper ! Il a commencé à hurler, en me disant que j'aurais du lui demander avant de faire çà ! Pourtant c'est mon corps à moi ! Je ne suis pas sa chose, pourquoi je devrais lui demander sa permission ? Bien sûr comme lui est en train de faire enlever celui qu'il a au bras, il considère que le fait que je m'en fasse un ,n'est qu'une pure provocation, juste pour l'embêter !!!

Pfff ! Il est vraiment incapable de comprendre mes aspirations profondes ! Décidément nos routes sont de plus en plus divergeantes !!!

L'été s'est passé avec des hauts et des bas, les choses vont de plus en plus mal entre mon mari et moi, et malgré ses demandes d'essayer de reprendre la vie "normale" selon lui, je sens bien qu'il y a quelque chose de cassé et que je ne peux plus accepter ce que j'acceptais avant !


Fin août, une copine m'invite à venir les rejoindre elle et son mari à la Trinité sur Mer. Au cours d'une conversation, alors que je disais que je ne savais pas nager, non par peur de l'eau mais par peur de "manquer d'air", son mari, qui a tous les diplômes possibles et imaginables pour la plongée, m'a proposé de faire mon "baptême de plongée" justement, histoire de voir si c'était bien çà le problème.

Après tout çà me changera les idées, et surtout, je ne resterai pas avec un mari qui me sort par les yeux et qui se trouve être en vacances pendant 5 semaines en été, autant dire une éternité !

Quelques jours avant mon départ, un contact de meetic attire mon attention. Le texte est sympa quoi que phonétique. Je dis au gars que je vais partir sur la Bretagne et que donc on ne peut pas se voir pour le moment. Il me répond que lui aussi va dans ce coin là et qu’on peut déjeuner ensemble près de Nantes.

Il m’envoie une photo de lui qu’il vient de prendre avec son portable, et là, je me dis que, non, çà ne va pas le faire du tout ! ! !

Mais bon, les photos de portable sont ce qu’elles sont, et puis je me suis engagée à y aller, alors…

Il me donne l’adresse d’un resto dans un patelin un peu avant Nantes. Nous sommes le mardi 22 août 2006. A l’heure dite, je suis au rendez-vous : lui aussi !

Une Peugeot grise, immatriculée dans le 60 comme pratiquement toutes les voitures de commerciaux en leasing. A… n’est pas terrible, 45 ans, un faux-air de Jean Carmet, l’allure un peu " péquenot ", commercial en machines agricoles, mais bon…

On s’installe dans le restaurant. La carte est alléchante. Je lui laisse commander le vin, vu que je n’y connais rien. Apéro, excellent repas, au fil des plats, nous papotons. Comme je l’ai dit, il n’est pas " canon ", mais il se dégage de lui quelque chose de " magique ". Il est drôle sans être vulgaire, il a des expressions et des mimiques à la fois coquines et pleines de tendresse. Une fois le repas terminé, le patron du restaurant nous fait comprendre qu’il voudrait bien fermer. Il est déjà trois heures, nous n’avons pas vu le temps passer. Nous sortons, il y a le long de la vitrine une large bordure sur laquelle nous nous asseyons et nous continuer à discuter encore et encore.

Cinq heures de l’après-midi ! Déjà ! Je devrais déjà être à la Trinité, mais nous avons du mal à nous séparer. Etonnant et délicieux !

Il me dit qu’il sera à Angers dans deux jours, le 24, et que, si je veux l’y rejoindre, il m’offre le gîte et le couvert !

Je suis sensée passer toute la semaine à la Trinité, comment filer sans vexer les amis qui m’ont si gentiment invitée ?

Je remonte donc où l’on m’attend. Le lendemain, je prouve, sous la pluie que c’est bien la peur de manquer d’air qui m’empêche de savoir nager, et je rumine : comment faire pour partir plus tôt ?

Le surlendemain, je suis décidée : il faut que j’aille à Angers ! J’en meurs d’envie ! Je ne saurais dire pourquoi mais IL LE FAUT !

Je prétexte que je vais profiter d’être en Bretagne pour aller voir d’autres amis que j’ai ici, pour quitter la Trinité avec anticipation.

Un " au revoir " chaleureux à mes amis que j’abandonne lâchement et, en route vers Angers !

A… m’accueille en me serrant contre lui avec une infinie tendresse, comme je n’en avais jamais ressenti ! Il se glisse derrière moi, se colle contre mon dos, m’enlace et commence à me caresser les bras, le vendre avec une terrible douceur.

Je me sens toute chose, toute perdue, quelque chose pénètre mon âme, et… je me mets à pleurer, pleurer, de façon incontrôlable ! Les vides affectifs de l’enfance, ceux de mon mariage, si bien dissimulés derrière les murailles de la femme " forte " et qui assume tout, ces vides resurgissent douloureusement, tandis que les murailles s’écroulent sous ses caresses.

Il est surpris, il me dit que jamais personne n’a réagit aussi fort avec lui. Il est ému. Il me serre dans ses bras, m’embrasse encore et encore, et nous faisons l’amour avec beaucoup de passion, de tendresse, de douceur, presque d’amour.

Cette première nuit fut inoubliable. C’était le premier a ouvrir ainsi mon âme, à la " vider " par les pleurs, et çà m’avait fait un bien fou !

Le lendemain, il doit voir un client. Moi, je remonte sur Tours, je n’ai aucune envie de retrouver mon mari, alors je lui dis que je loue un studio pour mon fils cadet à Tours, que le gamin est reparti à la maison pour le we, et que, s’il le souhaite, il peut venir m’y retrouver le soir même.

Il me dit qu’il va s’arranger, et, en effet, le soir même nous sommes à nouveau dans les bras l’un de l’autre. Toujours le même bonheur pour moi. En apparence, aussi un grand bonheur pour lui.

A partir de ce moment là, nous nous voyons autant que possible, toujours avec un égal bonheur, au moins trois fois par semaine ; je vais le rejoindre à son hôtel, soit à Blois, soit à Tours.

Il a un énorme pick-up américain noir et jaune et nous partons pendant 4 jours, dans cet engin qui ne passe pas inaperçu, pour aller à la foire de Auch, où un de ses clients à un stand.

4 jours formidables, il fait beau, nous sommes l’attraction partout où nous passons avec " Poussin " (nom qu’il donne à son pick-up), il m’a dit à deux reprises qu’il m’aimait, alors que je ne lui ai rien demandé, ce qui me pose un cas de conscience, car moi, j’aime " mon guerrier ", çà j’en suis sûre.

Il sait que je suis libertine, çà lui convient, il a tenté de nous trouver des " camarades de jeux " sur internet, ce qui nous a conduit chez un couple un peu " rustique ", dont le monsieur a été très " gourmand " de moi, tandis que la dame, faisait juste semblant mais ne se laissait pas toucher, ce qui fait que A… était très frustré !

Plans à la con, alors je l’ai amené chez des amis à moi, des gens " sérieux ", pour de l’échangisme " sérieux ". Je lui ai fait découvrir les " parties fines " à Cognac, chez les gens où avait eu lieu ma première partouze et qui depuis étaient devenus des amis ; de même je l’ai amené chez une copine de Tours où nous avons fait un quatuor tout à fait " accordé ".

Bref, il connaît et apprécie l’échangisme, il aime me voir avec d’autres, et je ne suis pas jalouse de le voir lui aussi avec d’autres femmes.

Le 18 octobre 2006 d’ailleurs, nous sommes à Cognac pour une petite fête, tout se passe pour le mieux, sauf qu’il devait rester y dormir avec moi et qu’il me dit qu’il faut qu’il parte. Son épouse légitime tient un bar-tabac-pmu et a besoin de lui. Nous nous quittons avec tristesse et il me promet un appel dès le lundi.

Le lundi, aucune nouvelle, idem le mardi : j’appelle ! Il me dit qu’il a beaucoup de boulot, qu’il est débordé ! Bon, çà arrive !

Durant les mois qui suivirent, je lui envoyais des messages de soutien et d’encouragement, il me disait toujours qu’il était débordé, mais que çà irait mieux après les fêtes !

Début janvier, il me dit de venir le rejoindre dans un hôtel à Blois. J’y vole ! L’accueil n’est pas chaleureux, le baiser lointain. Que se passe-t-il donc ? Je lui demande s’il ne souhaite plus me voir, qu’il me le dise tout simplement et on en reste là !

Alors que d’habitude nous allions dîner, puis nous rentrions pour faire l’amour tendrement, là, il se jette sur moi pour me " baiser ", sans tendresse, presque brutalement ! Que se passe-t-il donc ? Il ne jouit pas et à un moment, il part s’enfermer dans la salle de bains en me disant qu’il a mal ! Incompréhensible ! Je m’inquiète, ce comportement est tellement inhabituel ! Mal où ?

Il sort de la salle de bains, se rhabille et me dit " on va dîner ! ".

Repas morose, il a l’œil " noir ", je n’y comprends rien.

On revient à l’hôtel, il se couche en gardant son caleçon ! ! !

En outre, il me tourne le dos ! ! !

J’hésite ! ! ! J’ai une furieuse envie de partir, mais en même temps, je me demande ce qui se passe, j’aimerais comprendre ! ! !

Je sais qu’il doit partir très tôt le matin parce qu’il a un rendez vous en Bretagne dans la matinée ; il devait y partir dès ce soir, alors pourquoi m’avoir dit de venir ici si c’était pour agir de la sorte ? Il aurait mieux fait de partir directement !

La nuit est mauvaise et agitée. A cinq heures du matin le réveil sonne, il se lève en hâte pour partir au plus tôt. Je fais de même. Il me dit de rester que la chambre est payée pour la nuit entière mais je ne vois pas pourquoi je resterais dans un hôtel à Blois, alors que j’ai mon chez moi pas loin.

Il se met en colère parce que je ne reste pas ! ! ! Tant pis, je n’ai aucune envie de rester là !

A partir de là commence une longue éclipse avec quelques sms épisodiques de loin en loin.

Il n’a plus de tendresse pour moi, cette dernière nuit catastrophique en est la preuve, et sans cette tendresse " magique " qui émanait de ses mains sur mon corps, il n’est plus que ce qu’il est : un petit bonhomme pas beau, et un amant somme toute minable ! ! !

Mais purée, comment j’en suis accro ! ! !

Combien j’en pleure des rivières d’amertume du manque d’être dans ses bras ! ! ! Pourquoi ? Pouquoi ? Pourquoi a-t-il changé ainsi ? ? ?

Mai 2007, il m’envoie un sms. Je suis chez moi avec un coquin qu’il connaît, je le lui dis, il me demande s’il peut venir !

Pourquoi pas ? Tu es où ? Poitiers ? Il est déjà 21 h, tu as deux heures de route, tu ne vas quand même pas venir ce soir ? Si ! Alors viens !

A peine deux heures plus tard, je le retrouve sur mon paillasson ! Il a fait 170 km juste pour venir baiser ! ! !

Il prévient qu’il ne restera pas passer la nuit ici, çà fera donc 340 km en peu de temps juste pour çà ! ! !

Je me dis qu’après tout la désastreuse soirée de janvier est peut être un accident, je laisse toujours une deuxième chance, alors voyons ! ! !

Le coquin et moi finissons de manger quand il arrive, je lui sers qq chose à grignoter, on papote à trois, il est charmant.

Puis nous passons aux coquineries, et là, je retrouve la froideur de janvier, il me " baise " sans élan, aucun sentiment juste du sexe, et encore, du sexe de base, heureusement qu’il y a St… sinon çà serait de nouveau la cata !

A la fin, je suis entre eux deux, je les prends chacun sur un bras pour les blottir contre moi. St… se colle à moi, mais si A… met sa tête sur mon sein, il tient son corps le plus loin possible du mien ! ! !

Cette fois, c’est mort ! Il peut toujours revenir, il ne me touchera plus ! Tout ce que j’aimais de lui n’existe plus et le reste ne présente aucun intérêt.

Encore des "bleus au coeur" auxquels je ne m'attendais pas, c'est sûr j'existe à nouveau !!!

Il reprend donc la route pour rejoindre Poitiers, et je n’ai plus eu de nouvelles de lui pendant des mois !
 


 

 

 

Par Anaé - Publié dans : journal-d1-femme-mure
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