Concours

Dimanche 11 mai 7 11 /05 /Mai 21:26

G… mon " initiateur " en libertinage, sachant que je cherche une femme bi pour mon guerrier, me mets en contact avec B…, qui demeure près de Tours. Je prends contact avec elle et nous convenons de nous rencontrer le 14 février 2006, au " Bureau " à Tours en fin de journée.

Le matin même mon guerrier m’a envoyé une carte de St Valentin très tendre me disant toute son affection et qu’il pense beaucoup à moi, de quoi me booster ma journée ! Que du bonheur !

Ne nous connaissant pas, nous avons convenu d’avoir chacune une rose à la main. J’arrive la première et je m’installe à une table bien en vue à proximité de la porte d’entrée. Peu après je vois arriver une dame, grande, très mince voire maigre, blonde, elle voit ma rose et s’approche de moi.

Elle me salue, sa voix est très douce, elle me tend la main, sa poignée de main est ferme et douce, son visage aussi exprime une grande douceur. Elle s’assoit, commande un café au garçon qui arrive toutes voiles dehors (il faut dire qu’il est un peu tôt pour qu’il y ait foule) et nous commençons à papoter de choses et d’autres.

Le courant passe immédiatement, en quelques minutes nous devisons comme deux vieilles copines, et ce qui devait n’être qu’un simple pot pour prendre contact, se transforme deux heures plus tard en dîner, et çà n’est que fort tard dans la soirée que nous nous séparons.

Première constatation : elle est très sympa, on est devenues copines très vite, et on va garder le contact !

Seconde constatation : elle n’est pas celle que je cherche pour mon guerrier, il aime les rondeurs (et moi aussi) et elle est vraiment trop " osseuse " pour nous, malgré son charme indiscutable.

On se met donc à papoter elle et moi, pratiquement tous les jours avec MSN, on se refile nos " bons tuyaux ", et un jour, elle me mets en contact avec P… de la Sarthe. De toute évidence elle a un gros sentiment pour lui et me le décrit avec emphase !

J’entre donc cette " perle " dans mes contacts, et peu après nous prenons le contact.

B… m’a parlé de sa façon très poétique de s’exprimer, le fait est que le monsieur sait manier la langue de Molière et çà j’adore ! ! !

Nous échangeons des dials et des mails délicieux pendant quelques semaines, et puis un jour nous décidons de nous rencontrer. Le monsieur est libre le mercredi, nous nous mettons d’accord sur un mardi soir pour un dîner, et plus si affinités, lesquelles semblent déjà bien présentes.

A cette époque je suis encore au domicile conjugal, même si mon ex-mari sait que je veux partir, il ne veux pas me lâcher. En semaine, il est parti sur les routes pour son boulot de commercial, mon plus jeune fils, apprenti en taille de pierre, est dans son studio à Tours du lundi au jeudi, mon grand est toujours par monts et par vaux depuis qu’il a son permis de conduire et sa voiture, donc, nous serons tranquilles !

Nos échanges qui avaient commencé assez classiquement étaient passés sur un mode un peu " vieille France " avec des " Madame " de son côté et des " Bel Ami " du mien, avec vouvoiement de rigueur. Il m’a dit à notre dernier dial qu’il ne voulait pas que je le touche, qu’à cela ne tienne, je ne poserai pas la main sur lui !

J’ai mis les petits plats dans les grands, préparé un repas aux chandelles, l’éclairage n’est dû qu’à des bougies, le tout fait très intime. Pour la circonstance, j’ai mis un haut en dentelle noire sans rien dessous, une jupe, des bas noirs également et j’ai acheté en catastrophe le matin même, une paire de " salomé " noire à talons. En effet, ayant un mari plus petit que moi, et qui en a toujours été complexé, je n’ai aucune paire de chaussure avec des talons, et lui, il m’a dit qu’il aimait çà ! ! !

Il sonne, je vais lui ouvrir un peu anxieuse, après tout je ne l’ai jamais vu, juste une vague photo dans la fenêtre de MSN, et une photo n’est qu’une photo n’est ce pas, surtout aussi petite ?

Il m’avait dit qu’il n’était pas beau, et c’est vrai, ses traits sont assez banaux, mais il se dégage de lui un charme indéfinissable sous lequel je tombe immédiatement !

Il m’embrasse doucement, longuement, comme demandé, je ne le touche pas mais je réponds délicieusement à son baiser.

Il admire en connaisseur la déco de mon intérieur, je lui propose un whisky, il m’a dit qu’il aimait çà, du bon, un " islay " vieux de chez vieux, mon mari adore çà donc il y en a la maison, et il apprécie.

On papote, on dîne, le tout dans une ambiance feutrée et magique, il a pris son appareil photo et m’immortalise pour la postérité avec un sourire resplendissant tant je me sens bien de chez bien !

La soirée s’avance, rien n’avait été convenu d’avance, il fallait être sûr du feeling, mais nous finissons par monter dans la chambre, il va passer la nuit ici !

Je passe à la douche, lui ne semble pas vouloir se déshabiller ! Curieux ! Il me dit de m’allonger et commence à me caresser. Je n’ai toujours pas le droit de le toucher, et je ne le toucherai pas de toute la nuit.

Ses mains m’explorent, s’aventurent dans mes " creux ", émergent sur mes " bosses ", elles sont douces, délicates. Si le corps de la femme est un violon, il est virtuose à le faire vibrer ! Durant un long moment il s’amuse des frémissements, de mes attentes visibles tandis que, passant outre à mes demandes muettes, il s’attarde sur des zones mineures, alors mon corps demande plus. Il sait y faire et en joue. Puis quand l’attente devient trop insupportable, les longs doigts s’échouent enfin dans mon sexe offert et mouillé. Il me caresse et me pénètre manuellement, l’excitation de l’attente et son savoir-faire personnel font bientôt couler ma fontaine avec abondance, il est ravi, il continue encore et encore, tant ce spectacle le réjouit et il m’annonce fièrement : " Vous voyez Madame, vous êtes une femme fontaine ! ", quand je lui réponds que je le sais déjà, il semble déçu. Il m’explique qu’il a découvert le phénomène il y a quelques temps de cela, et que depuis, il a complètement remis en question sa sexualité ; il s’est donné pour " quête ", en quelque sorte, de faire découvrir aux femmes qui le sont… qu’elles le sont ! Le fait que je le sache déjà le frustre un peu, mais bon…

Je tiens à le remercier du plaisir qu’il m’a donné, mais je lui rappelle que je n’ai pas le droit de le toucher, alors nous finissons la nuit comme il se doit : en dormant !

Au petit matin il repart en me disant : " A très bientôt, Madame ! ".

A partir de là, chaque jour je reçois un petit sms tendre, ou un contact dial ou un mail ou les trois : délicieux moments auxquels j’avoue avoir très vite pris goût. Un mail en particulier où il me dit : " …j ai pensé un peu aujourd‘hui et me disais que nous étions sur le chemin d’un couple à grande complicité pour vivre des situations où il nous plairait " d’utiliser " d autres personnes… à voir… à discuter......... et puis, il n’y a pas que mes désirs de voyeur... le jeu ne serait pas équilibré si vous n’aviez envie vous même de proposer des situations pour vous même, avec moi.......... ", voilà qui ressemble fort aux prémices d’une relation suivie, mais chacun chez soi, ce que je peux envisager !

 Le monsieur est voyeur et moi je suis joueuse. Nous prévoyons donc de nous faire un petit délire. Il me demande de prendre au hasard de mes contacts, une " victime " que j’emmènerais en forêt pour faire des folies en pleine nature, pendant que lui nous suivrait, materait, et ferait des photos de nos ébats.

Il se trouve que j’ai un contact " tout chaud " que vient de me passer un coquin de mes amis. Je ne l’ai jamais rencontré, çà va être l’occasion. Je lui propose le plan " forêt ", il est surpris mais accepte. Bien sûr il n’est pas au courant de notre " jeu ". Nous nous donnons rendez-vous pour ne prendre qu’une seule voiture, la mienne tant qu’à faire pour que P… puisse nous suivre sans risque de se faire lâcher, et nous voilà partis à la recherche d’une forêt complice.

P… a gardé ses distances, et quand je me gare, dans le rétroviseur, je le vois qui s’arrête, puis recule pour ne pas être vu. J’amorce, puis prolonge les embrassades dans la voiture pour laisser à P… le temps de remonter jusqu’à nous discrètement.

Ma " victime " est ravie, il rêvait d’une femme entreprenante et il est servi. Quand j’estime que P… a eu suffisamment de temps pour arriver, je sors de la voiture, saisis un plaid dans le coffre, et, prenant la main de mon partenaire, je m’enfonce dans les bois avec lui.

Un endroit propice se présente rapidement, un bel espace dégagé avec un épais tapis de feuille, il fait un peu frais mais il fait beau et nous n’avons pas le temps d’avoir froid, le garçon est très très chaud, il bande déjà comme un cerf, ses mains s’activent avec délicatesse et efficacité, il enfile une capote et me pénètre d’un membre puissant et dru ! Très vite ma fontaine se met à couler, pour lui c’est une découverte ! Il adore ! Nous passons ainsi l’après-midi tout entier à faire l’amour bercés par les chants des oiseaux. Il ne se lasse pas de me faire couler, encore et encore ! Heureusement que je ne suis pas facile à assécher ! ! !

Ma " victime " est papa divorcé, et il doit rentrer retrouver ses enfants, nous retournons donc à la voiture. Quand je l’avais choisi, je pensais bien l’utiliser là pour la circonstance, mais ne jamais le revoir ; or, finalement je sais qu’on va se revoir, c’était vraiment trop bon !

Je le ramène donc là où sa voiture l’attend, sur un parking où P… m’attend également. Nous repartons direction " chez moi ". P… est un peu frustré, il paraît que mon partenaire était trop sur moi, donc pas terrible pour faire des photos sympa, en outre, comme les choses se sont un peu éternisées, il n’est pas resté jusqu’au bout et il était déjà reparti m’attendre sur le parking, bien avant que nous en ayons terminé ma " victime " et moi ! On regarde les photos sur mon pc, juste pour le fun, pas terribles en effet, puis on les efface. Il n’avait jamais été question de les garder, c’était juste pour le jeu !

L’ambiance " bougie " est toujours d’actualité, cette fois j’ai préparé un genre de buffet pour éviter d’avoir à

passer dans la cuisine. Je file me doucher et me changer. J’ai toujours mon haut en dentelle noire ainsi que des bas, mais j’ai mis un veston long noir à très fines rayures blanches, et je me suis acheté des boots à talons aiguille très sympas. Il a amené un bouquet de roses, et à nouveau son appareil photo. Il prend une série de clichés, il a l’œil " esthétique " et ses photos sont magnifiques ! Du moins je trouve. Il a aussi enfilé les queues des roses dans un préservatif, et, par cet artifice, donne à mon vagin un usage que la nature n’avait pas prévu !
Vers 22 h 30, grosse surprise ! Mon fils aîné (20 ans) qui était censé rester chez des copains, rapplique ! Heureusement que nous n’étions pas en train de faire des folies ! Je les présente, il dit " bonjour " gentiment, puis file dans sa chambre.

Voilà qui jette un petit froid, qui se dissipe cependant assez vite et nous montons nous coucher. Du fait de la présence de mon fils au bout du couloir, et même si plus de 10 m sépare sa porte de la mienne, nos jeux quoique intenses se passent avec discrétion, cette fois, pas d’interdiction de le toucher, donc nos caresses sont délicieusement partagées.

Le matin alors que nous petit-déjeunons, voilà mon fils qui descend, bise à Maman, bonjour au Monsieur : " Je file au bahut ! Salut ! ", et le voilà parti.

P… se tourne vers moi et me dit : " Vous avez vu Madame le regard de votre fils ? C’était insupportable ! Je ne vous reverrez plus tant que vous serez ici ! ". Allons bon ! Il avait quoi le regard de mon fils, je n’ai rien remarqué de spécial moi !

Il se lève, m’embrasse pour me dire au revoir et reprend la route de la Sarthe !

Le soir même, au retour de mon fils, je me mets à papoter avec lui, en particulier pour lui demander ce qu’il a pensé de P… Il me répond qu’il l’a trouvé sympa mais que c’est à cause de lui qu’il est rentré ! ! ! Ben v’là autre chose ! Le fait est que je lui avais dit que je recevais un ami et qu’il pouvait rester chez ses copains comme prévu. Du coup, j’avais obtenu l’effet inverse ! Il était rentré pour s’assurer que je ne courrais aucun danger ! C’est-y pas mignon çà ? Que répondre à çà ?

J’en fais part le soir même à P… qui campe sur ses positions et n’en démord pas, plus contrarié encore d’avoir pu être considéré comme un danger potentiel !

A l’époque, j’étais en pleine boulimie sexuelle (tant d’années de frustration à combler), que j’avais des rapports fréquents avec de multiples partenaires, P… le savait, je les lui racontais et çà l’amusait. Or, finalement, à force de discussion, je comprends que, ce qui l’a dérangé, et je dirais même vexé, çà n’est pas tant le regard de mon fils, que de savoir que, ce jour là, lui, était le troisième de la journée !

Si la " victime " de l’après-midi était prévue et programmée, il n’a pas digéré mon " habitué " du matin, que j’avais évoqué dans la nuit pendant que nous papotions après nos ébats, et qui le reléguait au rang de troisième amant de la journée, autant dire : rien ! ! ! Et çà, çà passait mal chez le monsieur !

Sa brusque défection me touche, j’avoue que les petits messages quotidiens me manquent cruellement.

Je finis par supprimer P… de mes contacts, tant çà me fait mal de le voir connecté sans qu’il me contacte, mais sans le bloquer toutefois, lui laissant donc la possibilité de voir mon statut et de me faire un " coucou " si çà lui dit.

Parfois, quand je commence à l’oublier, " paf ", il me met un message ou m’envoie un " coucou " ! Bizarrement alors que j’aurais pu faire en sorte de ne plus avoir affaire à lui en le supprimant ET en le bloquant, je ressens cette façon d’être de sa part comme de la perversité et je le lui dis. Il n’apprécie pas, mais tant pis ! C’est idiot mais je n’arrive pas à m’en défaire totalement.

Par mes contacts réguliers avec B… , je sais qu’il lui envoie de temps à autre des sms torrides, du genre " j’ai envie de toi " ou " je suis en train de me branler  en pensant à toi ". Je sais, et il sait qu’elle est amoureuse de lui, il ne veut rien lui donner de ce qu’elle espère, alors pourquoi ce jeu et ces messages ?

De même pourquoi m’envoie-t-il épisodiquement des messages, alors qu’il ne veut plus me voir ? Même si je les espère, je sais qu’il ne faudrait pas, mais bon…

Un jeu de " chat " et " souris " pernicieux et quelque part destructeur.

Point positif toutefois, en dehors de l’amour que je porte à mon guerrier dont je sais cependant ne rien avoir à attendre (si ce n’est du plaisir ce qui est quand même déjà bien), je me rends compte que je souffre, en fait je me suis attachée à P… plus qu’il n’aurait fallu, et donc, si je souffre, c’est que j’existe ! ! ! Mon quart de siècle de naphtaline n’a pas suffit à tuer mon cœur, çà fait plaisir de le savoir mais pourquoi faut-il que çà fasse si mal ?

Tout ceci s’est passé entre mars et mai 2006. En février 2007, nous avons échangé quelques mails, il semble qu’il ait trouvé sa partenaire idéale.

Eté 2007, encore, en passant à proximité de chez moi, il me le fait savoir par un sms. Vers la même époque, alors que je suis chez B… , un de ses sms torrides arrive sur son portable, elle en est toute émue alors qu’ils ne se sont pas vus depuis des mois.

Depuis et à ce jour, mai 2008, plus aucune nouvelle, et c’est très bien ainsi, le petit jeu s’est arrêté, la page est tournée, le mot " fin " écrit au bas de la page, et le tome de cette histoire rangé sagement dans la bibliothèque de mes souvenirs.

Merci Bel Ami pour ces moments de plénitude, et même pour cette souffrance qui m’a prouvée que j’existais et qui m’a aidée à avancer, merci aussi pour vos très belles photos.

 

 

 

Par Anaé - Publié dans : journal-d1-femme-mure
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