Concours

Samedi 10 mai 6 10 /05 /Mai 16:37

4 novembre 2006. J’ai reçu dans mes mails, un message d’un homme de 35 ans, qui m’envoie sa photo (bel homme). Il a lu mon blog qu’il a beaucoup aimé, et il souhaiterait que nous échangions d’abord épistolairement, mais également que ces échanges aboutissent à une rencontre.

 Il me dit que, si cela se fait, çà signifiera qu’il trompe sa compagne, mais qu’il est prêt à en prendre le risque.

 L’écriture est belle, sans faute, courtoise et j’avoue que ce message me plaît. Nous échangeons donc pendant un mois. Il habite Paris. A cette époque, même si le divorce est lancé, je suis toujours au domicile conjugal ce qui génère quelques contraintes !

 

Après un " loupé " le 4 décembre, nous convenons de nous retrouver au Palais Royal le 11 décembre 2006. La veille de nous rencontrer, il me met un message qui me surprend (texte repris intégralement) :

 

 " J'aurais une petite demande à vous faire. Voilà. Je me lance ! Je fantasme depuis longtemps sur le fait de me faire dominer par une femme. Je ne l'ai jamais mis en œuvre jusqu'à présent. En fait, si l'on y réfléchit un peu, cela pourrait être très excitant. Nous pourrions nous rencontrer, manger ou boire un verre selon votre convenance. Puis on irait dans un hôtel, que je paierai bien entendu.

 

 

 

 

Là, le ton changerait. Sans insultes (car les insultes sont vulgaires et inutiles et je vous avoue que je n'aime que les rapports courtois entre les gens), mais avec fermeté, vous me demanderiez de me mettre à genoux devant vous. Vous seriez assise, les jambes croisées. Vous dévoileriez une petite partie de votre intimité. Je ne pourrai pas masquer ma gêne et mon excitation. Vous me banderiez ensuite les yeux pour accroître mon sentiment de crainte et d'appréhension sur ce qui va m'arriver. Vous me demanderiez alors de me déshabiller. Vous feriez de même, gardant la tenue de votre choix.

Je n'aurais plus qu'un préservatif sur mon sexe bandé. Vous attacheriez mes mains, soit derrière mon dos, soit en hauteur. Je serai alors livré à des coups de baguette, ou à des fessées, selon votre bon vouloir. Je les compterai, à votre demande.

 

 

 

 

Avec un certain sadisme, vous pourriez vous concentrer sur les parties qui font (sûrement) mal : bout de la verge, testicules, anus. Les fesses ne seraient pas épargnées par ce traitement. Je serais livré à vos demandes. Vous me demanderiez ensuite de vous lécher. Si vous le souhaitez, j'aimerais aussi un jour m'allonger sous vous et pratiquer ce qui s'appelle le face-sitting. Et respirer votre odeur jusqu'à l'étouffement.

 

 

 

 

J'espère que cette description vous aura émoustillée.

Je vous embrasse.

 

C… ".

 

Ben v’là autre chose ! ! !

 Bizarrement çà me fait repenser au " marquis " ! Voilà donc l’autre face de la pièce ! On a voulu me " soumettre " (sans grand succès et très softement certes) et là on me demande de " dominer " ! ! !

 Autant j’étais innocente dans la première chose, autant je suis totalement ignare dans la seconde ! ! !

 Et puis, il me parle d’agir avec " sadisme " ! Moi qui ne suis que douceur et câlins !

 La curieuse qui est en moi, frémit quand même à cette option ! Après tout, il faut tout essayer dans la vie ! Notre rendez-vous est le lendemain et çà mouline dur dans " ma boite à idées " durant la nuit !

 J’ai une tenue en cuir, çà déjà, çà va le faire ! Donc je m’habille en conséquence ! Je prends la ceinture de mon kimono, çà fera un lien relativement élastique, donc qui ne fera pas mal, et une écharpe pour cacher ses yeux !

 En route, je m’arrête sur une aire d’autoroute et je cueille une badine sur un des arbustes présents !

 Çà " mouline " toujours dans mon cerveau, les sénarii se montent et se démontent à toute vitesse ! Je n’ai jamais fait çà, je n’aime pas faire mal, pourquoi me suis-je laissée embarquer dans ce délire ? Et si je faisais demi-tour ? Après tout, je n’ai qu’à l’appeler pour lui dire que j’ai une panne de voiture, un enfant malade, que sais-je ? … Que j’ai la trouille ? Non, là çà le fait très moyen !

 Le temps de cogiter tout çà et les kilomètres se sont ajoutés aux kilomètres, j’ai passé le péage de St Arnould et voilà déjà Paris.

 Le rendez-vous est prévu à la Comédie Française, lieu définitivement choisi après quelques tergiversations. Je récupère C… et nous filons déjeuner dans un petit resto branché de sa connaissance. On mange, on papote, chacun prend un peu la mesure de l’autre, il est vraiment pas mal du tout ce garçon, curieux qu’il ait d’aussi étranges idées !

 Nous partons ensuite vers un Etap Hôtel tout proche, il paye, nous montons, la chambre est sans surprise, comme toutes les chambres de " chaînes ".

 Nous nous embrassons et je commence à le défaire de sa veste et de sa chemise. Il me dit qu’il a envie de me voir pisser ! Sans répondre je lui attache les mains dans le dos, puis, prenant l’écharpe, je lui cache les yeux. Il proteste : " non, je veux voir ! ".

 - " Désolée mon ami, tu entendras mais tu ne verras rien ! ".

Quelle autorité ! En fait, je ne suis pas très à l’aise. Ma maman m’a toujours dit que ces choses là se font en solitaire, loin du regard des autres, et on ne remet pas aussi facilement en question, un demi siècle d’éducation ! ! ! Déjà à l’école, avec les toilettes dans la cour, et les demi-portes qui ne cachaient pas grand chose, j’évitais autant que possible de faire quoi que ce soit là-bas, alors là, devant un parfait inconnu, je ne trouve çà ni sexy, ni " classe " !

 

 

 Ceci étant, j’ai besoin, alors je fais… et il entend ! Il tourne la tête, l’oreille tendue au bruit de mon urine dans la cuvette, comme tout cela est curieux ! Adepte d’une hygiène toujours irréprochable, je m’éclipse un moment dans la salle d’eau, pendant qu’il attend, debout, attaché, à demi nu, dans le noir relatif de l’écharpe.

 Je m’approche ensuite de lui et je finis de le dévêtir, chaussettes comprises : rien de pire qu’un mec nu avec des chaussettes ! ! ! Il est nu, offert, le sexe tendu, dur, prêt, il est à ma merci et… je suis bien emmerdée ! ! !

 Qu’est ce que je dois faire ? Qu’est ce qu’il attend ? Qu’est ce que je ressens aussi ?

 Ah oui ! La badine ! Je le fais mettre à genoux sur le lit et je commence à lui frapper les fesses. Pour moi, j’y vais fort, mais pour lui, çà n’est pas assez, il en redemande, de plus en plus fort !

 Moi qui n’est même jamais fichu de fessées à mes gamins, je ressens des sentiments très mitigés, à la fois du recul par peur de faire mal, mais aussi de l’excitation de voir ce type prendre du plaisir sous mes coups ! Serais-je une sadique qui s’ignore ? Aïe !

 Il se penche, ses testicules s’offrent à mes coups, il veut que les frappe : " Plus fort ! Plus fort ! Aïe ! Oui, encore ! Plus fort ! J’aime ! Encore, plus fort ! ". Sur un coup plus appuyé que les autres, il s’écroule sur le lit, il pleure sous le bandeau… mais il bande comme un taureau ! ! !

 Maladroitement, du fait de ses bras entravés, il se redresse, je me suis approchée de lui et je le caresse doucement pour apaiser la douleur, je l’embrasse, je l’enlace, je le câline ! Et maintenant ? Après tout puisqu’il est à "mes ordres ", autant faire quelque chose de sympa… pour moi !

 Je le détache mais il garde les yeux bandés, et je lui demande de s’occuper de moi, de me caresser et de me lécher longuement ! Voilà au moins quelque chose qui ne lui fera pas de mal et qui me fera du bien !

 Il s’exécute volontiers . Ses mains sont douces, elles parcourent mon corps avec grâce, éveillant en moi des frissons de volupté. Sa bouche vient téter mes seins qui s’érigent alors qu’une douce et chaude sensation envahit mon sexe.

Il descend doucement et viens insinuer sa langue entre mes cuisses. Hummmmmm ! Que voilà une pratique qui me convient bien davantage ! Il est très doué le garçon, dosant les accélérations et les ralentissements avec art. Je ne tarde pas à prendre un pied d’enfer. Pour le remercier, je le bascule à son tour sur le lit et je commence à savourer telle une friandise, son " sucre d’orge " qui de toute évidence trouve çà très bien. Je lui enfile un préservatif et je lui dis de me pénétrer ; çà serait dommage de ne pas profiter d’une si belle queue ! Re-hummmmm ! ! !

 - " Je voudrais que vous me pissiez dans la bouche ! ". Allons bon, voilà que çà le reprend !

Je suppose que çà doit être une " coutume " de domination et, maintenant, je commence à me sentir bien mieux dans cette relation. Après tout, çà peut être drôle, je m’accroupis sur son visage et je lâche l’urine ! Il boit tout ! Ravi ! Il en demande encore, mais bon, là, va falloir attendre que la nature fasse son œuvre et que mon corps en fabrique d’autre !

 Il a insinué deux de ses doigts dans mon anus, il les retire, les approche de son nez et les renifle avec satisfaction, puis il me dit : " Ordonnez moi de les sucer ! ".

De quoi ? Beurk ! Jamais de la vie ! Autant je veux bien jouer un peu à l’uro (après tout l’urine est antiseptique), autant le scato, çà non, je ne peux pas ! C’est au-dessus de mes forces, et je ne saurai imposer à quelqu’un, quelque chose que je ne ferais moi même ! ! !

 Je descends du lit. " Désolée, mais çà c’est ma limite, tu vas te doucher, tu te rhabilles, on en reste là ! ", et je lui ôte l’écharpe des yeux !

 Il file se laver, sort de la douche, se rhabille pendant que je vais me " rincer " à mon tour. Il est… ravi ! Enchanté ! Il a osé assouvir son fantasme, et même si, de toute évidence j’ai atteint mes limites avant lui, il me remercie encore et encore de cette expérience !

 En on dira que ce sont les nanas qui sont difficiles à comprendre ! ! !

 Nous nous quittons au bas de l’hôtel, je dois rentrer chez moi, lui va rentrer en métro, la tête pleine de sensations nouvelles, heureux !

 Par la suite, nous échangerons quelques mails, il a très bien géré son retour à la vie normale et surtout de se retrouver face à sa compagne après cette escapade, puis chacun disparaîtra de la vie de l’autre.

 

 

 

Par Anaé - Publié dans : journal-d1-femme-mure
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Commentaires

Bonjour,

Merci pour ton message, qui m'a fait bien plaisir !

Je ne t'avais pas oubliée.

J'ai lu, le WE dernier, le billet que tu as écrit sur ton blog, à notre sujet, et je voulais t'en féliciter.

C'était un texte bien écrit, fidèle à ce qui s'est passé, et qui m'a rappelé les agréables moments de notre rencontre.

Pour ma part, je n'en ai pas faite d'autre depuis, ni souhaité en faire, d'ailleurs, tant par fidélité vis-à-vis de ce moment-là, que parce que les choses ont sensiblement évolué dans ma vie depuis lors.

Je suis parti travailler en Belgique et je ne reviens que parfois, le WE, à Paris (ce qui est un rythme de vie assez fatigant).

A terme, je devrais être à nouveau basé sur Paris, mais je ne connais pas encore la date exacte, ni le lieu, de ce retour.

Bref, beaucoup de mouvement, de choses nouvelles à apprendre et à gérer, tant du point de vue du travail que des gens que je rencontre en Belgique (pays attachant, si différent et si semblable au nôtre...).

J'espère que tu vas bien (cela a l'air, au vu des billets de ton blog) et je te souhaite plein de bonnes choses.

Bien à toi,

Carlo

commentaire n° :1 posté par : Delarderel le: 25/05/2008 à 11h16
Contente de voir que tu es toujours de ce monde !
Oui la Belgique est un pays attachant, je connais bien étant du Nord (Roubaix), dans ma folle jeunesse, nous sortions en Belgique où les boites étaient déjà bien plus attractives que celles de France.
Ta "fidélité" à "notre" instant est tout à fait touchante, j'ai d'autres choses à raconter bien sûr, même si j'avoue une certaine paresse, tu verras que moi aussi j'ai plutôt évolué.
Peut être à un de ces jours sur Paris, qui sait ?

Bisous doux
réponse de : Anaé le: 10/07/2008 à 12h15

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